Vie de l'Institution

Les fêtes du centenaire (1982)

LES MANIFESTATIONS DU CENTENAIRE

25, 50, 75, 100 et partons pour la fête...

Il s'agirait, au mois de juin 1982, de fêter dignement le centenaire de l'Institution Saint-Jude, avec quelques mois d'avance, puisque la date exacte se situait autour des premiers jours d'octobre.

D'autres que moi ont fait l'historique des différentes périodes qui ont précédé cet évènement, je me contenterai donc de résumer le programme des festiviités.

Il ne suffisait pas de lancer l'idée de la fête et d'alerter les bonnes volontés, il fallait ensuite solliciter les anciens (professeurs et élèves) pour qu'il y ait la participation la plus large possible.

L'affichage étant avec la presse un moyen de communication relativement pratique encore au XXe siècle, un con-
cours d'affiches fut réalisé dans le collège avec les élèves du cru 81-82 afin qu'eux aussi soient associés aux différentes manifestations.

Grâce à la compétence de M. BLANCKAERT, professeur de dessin et au doigté de plusieurs élèves, une affiche, parue en 3 fois et en 3 couleurs différentes, eut l'heur de plaire à un Jury constitué pour la circonstance. Cathy MARTINEZ, élève de troisième à l'époque, fut la lauréate de ce concours.

Il fallait aussi songer au nerf, non par de la guerre, mais de la fête. Afin de parer aux frais importants provoqués par la mise en place de toutes les manifestations, une souscription fut lancée auprès de tous les parents et anciens de l'Institution. Lorsque nous comptons sur la générosité des uns et des autres, nous ne sommes jamais déçus, et, là encore, le succès dépassa notre attente. C'est une somme d'environ 27.000F que nous avons pu recueillir à cette occasion.

Vint alors la longue préparation à cet évènement. De nombreuses réunions rassemblèrent : direction actuelle et direction ancienne (M. le Chanoine BEGHIN), des professeurs, des parents, des anciens, des responsables du théâtre et de notre kermesse annuelle. Finalement un certain nombre de dates furent retenues.

Le vendredi 2 avril : premier feu d'artifice, le groupe théâtre, animé principalement par MM. DENIMAL, MARCHAL et PALLEAU, parents d'élèves, par M. MULLONI, professeur et par un groupe d'élèves interpreta magistralement à la Salle Saint-Edouard 3 petites comédies :

«La Mère Poule» de Pierre THAREAU, comédie en 2 actes.

«Part dans l'oeil» de Jean BLANCHON, comédie en 1 acte.

«Folie contagieuse» de Pierre THAREAU, comédie en 1 acte.

Les parents et les élèves présents dans la salle n'ont certes pas perdu leur soirée ce vendredi-là.

Alléchés par cette première soirée, nombreux furent ceux qui attendirent avec impatience -les manifestations suivantes.

M. Christian DEFEBVRE, professeur d'Histoire et Géographie à l'Institution Saint-Jude, passionna son auditoire avec un reportage audio-visuel sur le MALI, un pays du Tiers-Monde. Cette conférence, fruit d'un récent voyage de M. DEFEBVRE dans ce pays, devait remettre en cause bien des idées reçues. Outre le MALI traditionnel le montage évoqua encore l'urbanisation explosive, les problèmes de la désertification croissante, les orientations économiques du MALI moderne.

Le Centenaire de l'Institution St Jude (1982)

Le N' 7 de "En Famille, Spécial Centenaire" s'est voulu très complet, je n'ai donc pas l'intention d'y ajouter quoi que ce soit, mais seulement souligner queleques traits particuliers qui permettront de mettre en lumière les efforts de ces 10 dernières années. Il faudrait d'ailleurs des "Livres" pour relater toute l'Histoire de St Jude, tant elle est dense à tous les points de vue et, afin de rendre hommage à ceux qui l'on façonnée, et vécue durant de si longues années !

C'est à l'occasion du Centenaire exact de l'Institution que l'on a célébré, en Novembre 82 ' une Messe Solennelle, en l'Honneur de St Jude, son Patron.

Et ... c'est en Octobre 72 qu'une première Réunion fut annoncée en vue de la restructuration des Ecoles d'Armentières (pour ce qui nous intéresse, celles du Secteur Ouest) autour de St Jude.

Après d'innombrables rencontres, de beaucoup de personnes concernées, l'Année 1975 voyait la fusion, avec St Jude, de l'Institution St Bernard et de l'Ecole NotreDame : 2 C.E.G avec des classes primaires et maternelles. A elle-seule, l'Ecole NOTRE-DAME, comptait 10 c sses au cours complémentaire - 5 classes primaires - et 3 classes maternelles (ces dernières étaient mixtes, bien sûr). En 1975, la mixité devint générale dans toutes les classes des Ecoles du Secteur et d'Armentières. Il est vrai qu'auparavant quelques Jeunes Filles de St Bernard avait eu la possibilité de faire leurs classes terminales à St Jude. Elles étaient peu nombreuses : 3 en 57/58 me dit l'une d'elles, actuellement Professeur à St Jude (Elle se trouvait seule en Sciences Expérimentales parmi 22 Garçons) Comme vous savez, c'est en 66 que la mixité devint nécessaire par suite de la fermeture des classes terminales à St Bernard. En même temps, l'Institut Familial, dépendant jusqu'alors des Dames Bernardines (parties en 70) était dirigé par les Soeurs de Providence. Il prenait de l'extension et s'agrandissait au 16ter rue Lamartine. Tandis que les Ecoles maternelles se rassemblaient dans les locaux de l'Institution St Bernard (rue Nationale et rue Lamartine).

Un peu à la fois, au.cours des années 75 à 82, au prix de vrais sacrifices parfois! les regroupements s'opéraient.

Toutes les Familles dont les enfants ont fréquenté les Ecoles du secteur connaissent ces évènements pour les avoir vécus.

A présent, quant à moi, je crois que c'est une Réussite !!

Les choses de ce monde n'ont de valeur que si elles sont marquées du PRIX que l'on y met et du temps que l'on y consacre.

Je remonte donc à 72 : Tel un monument qui prend de l'âge, sans rien lui enlever de son Prestige mais qui a besoin ici et là, d'un peu de ciment et de matériaux neufs pour lui redonner sa grande prestance, St Jude avait besoin du ciment de la compréhension des classes sociales, des efforts de rénovation et de l'apport d'éléments nouveaux pour que la 1 re pierre du 2e Centenaire, comme le disait Monsieur Maurice Schuman dans son discours du 20 juin" soit assise sur des bases solides". Il a fallu donc ces quelques 10 ans passés de 72 à 82 !

Chacun, à sa place, a fait de son mieux et malgré les vicissitudes de L'époque actuelle, des Travaux (construction de classes spécialisées à Notre-Dame) des aménagements, des embellissements purent être effectués.

Pour vous parler spécialement de l'Ecole NOTRE-DAME, je me permets de remonter encore de 5 années au delà.

Aidées d'un Comité, compétent et dévoué, les Soeurs de Providence, arrivées en 67, ont travaillé à poursuivre l'impulsion donnée par les Dames Bernardines qui les avaient précédées. Celles-ci avaient obtenu déjà le Contrat Simple : ce qui était appréciable, mais n'enlevait rien à la nécessité de continuer un effort constant quant à l'entretien des locaux scolaires. Faisant face aux mêmes difficultés pendant 2 ans, nous avons compris combien il leur avait fallu de courage !

Comme elles, avec le soutien du Comité Familial Scolaire qui nous assurait de moyens financiers (Kermesses, fêtes scolaires, etc) nous avons pu maintenir les locaux dans un état satisfaisant d'accueil et de propreté.

En 69, nous avons obtenu le Contrat d'Association. Il nous venait bien à point ! il nous permettait d'entreprendre de grosses réparations : (toitures, peintures intérieures et extérieures) mais pendant 2 années encore les travaux d'entretien devaient se poursuivre !

C'est en 1971 que deux de nos gestionnaires : Messieurs Courdain et Béghin G. se portèrent caution afin d'obtenir un prêt indispensable à l'installation du chauffage central. Nous les assurons encore de notre indéfectible reconnaissance.

Le travail coûta des millions ... la dernière échéance date de septembre 75.

Monsieur le Directeur de St Jude rencontré un jour (début 72. je fais appel à votre mémoire) me dit : "Faites une belle Ecole... en vue de l'avenir ... C'était clair !!!

Avec 2 années de plus, 75 à 77, deux grands projets eussent été réalisés : 3e toiture (qui recouvre actuellement 5 classes de 6e) et les préaux) mais on ne pouvait plus attendre !

Il fallait aussi se conformer aux nouvelles exigences pédagogiques : Sessions - matériel, au moins le minimum requis ! renouvellement des livres scolaires etc. (si les livres mis alors au rebut, pouvaient parler ! )

L'Ecole Notre-Dame n'était pas fin-prête pour la fusion ! mais nous ne voulions pas arriver, les mains vides, dans le grand ensemble de St Jude !

En 1977, les Religieuses devaient quitter "Notre-Dame", comme celles de l'école Ste Thérèse d'Avila étaient parties en 76.

Monsieur le Directeur d'alors, Monsieur Holvoet alla voir, (un jour d'hiver) la Mère Générale à Mesnil-Esnard et il obtint le maintien des Soeurs pour St Jude ... il faut peut-être signaler ici que déjà, une Soeur de la Congrégation de la Providence est Professeur de philosophie depuis Septembre 70 à St Jude ! Tous les Elèves des classes terminales connaissent Soeur Marie-Noëlle et apprécient son Enseignement !!

Pour nous, à Notre-Dame devenue annexe de St Jude pour les classes de 6e et 5e, les occupations ne manquent pas. Ayant cessé la Direction en 1975, je n'ai pas perdu pour autant le souci d'Eduquer.

Monsieur de Gournay exerce très bien sa fonction de Directeur de Division. Personnellement, je veux parler de ce qui me tient le plus à coeur : c'est la formation chrétienne des Jeunes surtout par le moyen du Mouvement J.M. (Jeunesses Mariales) Ils se tournent vers Marie, Mère de l'Eglise et de tous les hommes, pour apprendre d'elle quelles sont les Vrais Valeurs indispensables à notre monde d'aujourd'hui, affin de vivre un christianisme authentique pour être un ferment d'amour, de Justice et de Vérité dont nous avons tous tant besoin !

Ce sont ces "valeurs spirituelles prioritaires" dont parlait Monsieur Bellengier, le Directeur actuel de l'Institution St Jude, dans son discours d'inauguration des fêtes du Centenaire.

Si les J.M. ont pris naissance à Notre-Dame, le M.E.J. (Mouvement Eucharistique des Jeunes) fonctionnait à St Bernard avant 75. Les deux mouvements se sont rejoints à St Jude et se complètent. Les Responsables travaillent suivant des méthodes différentes mais avec le même souci apostolique et en plein accord de pensée et d'efforts.

Quant à soeur Lucie-Agnès, c'est le même but qu'elle poursuit par la catéchème et les Surveillances ! Pour elle, surveiller : c'est veiller sur les élèves, leur travail en études ou permanences, leur comportement en récréation etc. C'est une tâche parfois bien difficile et ingrate ! Il y faut beaucoup d'Amour et de Courage ... reconnaissons-le.

J'ai parlé de Catéchèse : en 6ème c'est relativement facile. Les enfants sont ouverts, réceptifs et n'ont pas peur de s'exprimer...

Mais, que les Parents (et les Professeurs) n'hésitent pas à offrir leur concours aux Responsables !!!

Faire la Catéchèse, c'est aider (accompagner) les jeunes à approfondir la Foi de leur Baptême et à les faire grandir dans cette Foi. L'aide peut être assurée en Famille, laquelle doit se tenir au courant de ce que font les enfants à l'heure de Catéchèse et faire exécuter les travaux qui ne peuvent trouver place dans une heure par semaine !

Non ! la Foi n'est pas une perpétuelle recherche !

C'est un Don gratuit de Dieu, reçu une première fois au Baptême, qu'il faut demander et recevoir chaque jour et, de jour en jour, le faire grandir et se développer dans le contexte de la vie, par l'Etude de l'Evangile, la compréhension de la doctrine chrétienne et la Réception des Sacrements.

Mais, je veux arrêter là, car sur ce sujet on ne tarirait pas !

Que St Jude fête donc dans la Reconnaisance et la Joie ses 100 ans et continue de former des hommes et des femmes, chrétiens vivants et authentiques, pour le Centenaire à venir !

Les Jeunesses Mariales durant le 2e semestre de l'année 1978-1979

Il y eut en Mars, Mai et Juin, la Réception officielle de 18 nouveaux dans le mouvement : 7 garçons et 11 filles.

La fête du 25 Mars (I'Annonciation) offrait aux jeunes une heureuse coïncidence pour dire OUI à ce que demande le Mouvement Marial avec la Célébration du OUI de la Vierge à l'envoyé de Dieu qui lui demandait d'être la Mère de son Fils !

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La réception de Mai a revêtu un caractère tout spécial: en effet, elle s'est faite le 1er Mai, au cours d'un Pélerinage à Lisieux en passant par Bon Secours-Les-Rouen et Mesnil Esnard où se trouve la Maison-Mère des Soeurs de la Providence. C'est dans notre Chapelle qu'eut lieu la Cérémonie en présence de la Révérente Mère Thérèse d'Avila, réélue Supérieure Générale depuis la veille.

Je laisse à quelques participants du voyage, le soin de donner leurs impressions :

«De Lisieux, nous avons visité la belle Basilique où se trouve une relique précieuse de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus ; nous avons eu une Messe à la crypte ; puis la Chapelle du Carmel où Thérèse a passé une grande partie de sa vie : là, nous l'avons beaucoup priée ! Nous sommes allés aux Buissonnets, nous y avons vu différents objets ayant appartenu à Thérèse ; nous avons parcouru le jardin où elle a demandé à son Père la permission d'entrer au Carmel à quinze ans ! Ce qui nous a frappé, c'est qu'une fille si aimée, si choyée, ayant tout le nécessaire, ait su abandonner son confort pour une vie toute simple et si pauvre au Carmel... Il fallait qu'elle ait un Amour formidable du Seigneur !

A Mesnil Esnard, nous étions sept à être reçues dans le Mouvement J.M. La réception eut lieu au cours d'une belle M sse en la Chapelle des Soeurs de la Providence... et nous avons eu la chance de recevoir notre médaille des mains de Mère Thérèse d'Avila. Soyons fidèles à notre engagement !

A Bon Secours le temps était maussade mais notre prière à l'intérieur de la Basilique n'en a été que plus fervente et un Prêtre nous a expliqué les origines du Pélerinage et de cette magnifique Basilique. »

Le 22 juin, ce fut la Réception des 4 derniers venus, qui en avaient d'ailleurs choisi la date. Ils ne voulaient pas partir en vacances sans avoir reçu leur Insigne : la Médaille miraculeuse.

Ce même 22 juin, s'ouvrait l'Exposition «mariale». Il faut l'avoir vue pour en avoir une idée exacte: 16 panneaux dessinés, illustrés, dans leur presque totalité par les J.M garçons et filles qui se laissèrent prendre par l'intérêt suscité - il en venait le mercredi et le samedi après-midi, tant ils avaient envie de faire quelque chose de «beau», et ce fut vraiment beau ! Les garçons eurent le droit à deux panneaux ! avec leur photo personnelle : «Marie est un guide sur , nous faisons route avec Elle», la banderolle qui courait le long des panneaux avait été tracée, coloriée, collée par plusieurs J.M. ensemble ! il fallait voir cette émulation !

Deux élèves de 6e, les «inséparables», vous disent ellesmêmes le contenu de leur panneau : «Pourquoi suis-je entré dans le Mouvement Marial ? ; nous avons choisi ce titre pour l'affiche de l'exposition car nous trouvons que le Mouvement Marial est un mouvement chrétien et donc pas une attraction; nous avons voulu y répondre à l'intention de ceux qui voudraient y entrer et pour qu'ils y réfléchissent avant de s'engager. »
Puis les Thèmes d'année furent également illustrés : «Il suffit d'aimer» - «Vivre» - «Va plus loin».

Ils ont voulu représenter sur affiche la journée passée à Dunkerque, puis celles de Lisieux, Bon Secours, Mesnil Esnard.

Étant dans l'année du Centenaire de Sainte Bernadette, l'Équipe qui en portait le nom a réussi à montrer les épisodes de la Vie de cette PAUVRE petite Bernadette mais si RICHE en sainteté.

Avant d'achever le parcours de l'exposition, il fallait admirer le tableau ravissant des anciennes J.M. au jour de leur Mariage.

Enfin, un extrait de la «Vierge à midi» de Paul Claudel, terminait cette série de tableaux et invitait les Jeunes à «regarder Marie, à la prier et à la remercier».

L'année 79-80 est commencée et déjà les nouveaux apprennent ce qu'est le Mouvement Marial et quelles en sont les exigences, et les efforts que cela suppose, car pour suivre un idéal, il faut faire effort ! Une ancienne J.M. est venue spontanément se proposer pour nous aider; je souhaite que l'exploit soit suivi !

En 1980, aura lieu à Lourdes (les 9-10-11-12 avril) le Pélerinage National des Jeunesses Mariales pour fêter le 150e anniversaire de leur existence. Les J.M. de Saint-Jude sont déjà alertés : souhaitons qu'ils puissent y aller nombreux et fervents.

Les garçons devant leur panneau

Un groupe du mouvement marial en visite à l'exposition

L'inauguration du nouveau bâtiment des BTS (1988)

Le projet avait progressivement pris corps depuis 1985 : un terrain étant à vendre rue Lamartine, en face de l'Institution Saint-Jude, nous avions pu l'acheter grâce à la générosité de nombreux anciens élèves, parents, professeurs et membres du personnel. Puis il fut décidé d'y construire une salle de sports destinée aux élèves du collège et du lycée ains qu'un bâtiment scolaire qui accueillerait une partie des élèves du lycée. La construction fut réalisée de décembre 1987 à octobre 1988, sous la conduite de deux architectes parents d'élèves : MM. Philippe Lepère et Alain Feraille.

Et c'est le dimanche 9 octobre 1988 qu'avait lieu la grande journée de l'inauguration.

Toutes les photos de l'évènement en cliquant ici

LE DEROULEMENT DE LA JOURNEE
La salle de sports fut inaugurée d'une manière "sportive" dès le matin par un match amical de volley ball entre deux équipes de nationale 3 du championnat de France masculin : L'A.S.P.T.T. Lille et l'U.S. Saint-André. C'est M. Luc Blanckaert, professeur à Saint-Jude et arbitre de volley, qui avait organisé ce match. Les spectateurs purent apprécier le style, l'adresse et la rapidité des joueurs : un beau spectacle pour ceux et celles qui aiment le volley !

A 11 h, une assistance très nombreuse se retrouvait à la grande chapelle de l'Institution Saint-Jude pour la messe de rentrée. Celle-ci était concélébrée par le Père Cloupet, secrétaire général de l'enseignement catholique français, M.l'Abbé Delannoy, directeur diocésain de l'enseignement catholique, M. le Chanoine Béghin, ancien supérieur, M. l'Abbé Desrumaux, ancien élève et MM. les Abbés Gombert et Menet. Des parents, des professeurs et des élèves avaient préparé cette célébration qui fut pour tous un moment de prière intense et joyeuse, grâce à la participation de la belle chorale de Nieppe et à l'animation assurée par M. Jean-Pierre D'Heedène.

A la sortie de la messe, la rue Lamartine était envahie par les centaines de personnes venues assister à l'inauguration officielle.

Celle-ci débuta par le traditionnel couper de ruban. Deux élèves avaient été choisis pour tenir le coussin et les ciseaux : Lucie Loridan et Sébastien Boussemart. Le critère du choix ? Tout simplement l'âge. Il s'agit des deux plus jeunes élèves du collège Saint-Jude.

C'est le père Cloupet qui eut l'honneur, en tant que responsable national de l'enseignement catholique, de couper le ruban inaugural et de découvrir le premier les nouveaux locaux. Il était suivi de M. Gérard Haesebroeck, conseiller général et maire d'Armentières, de M. Champagnac, adjoint au maire, de M. l'Abbé Delannoy et M. Michel Bastien, directeurs diocésains, de nombreuses personnalités de la région - maires, directeurs d'établissements scolaires -, de M. Jean-Louis Marchal, président du conseil de gestion de l'Institution Saint-Jude, de M. Alain Diers, président d'A.P.E.L., de M. Robert Holvoet, ancien directeur, de M. l'Abbé Wallaert, curé de la paroisse Notre-Dame, M. Serge Moine, directeur régional du Crédit du Nord, enfin d'une foule de parents, de professeurs, d'élèves et de membres du personnel de l'établissement.

LES DISCOURS
C'est dans la salle de sports que furent prononcés les discours. Chacun des intervenants fut présenté par M. l'Abbé Gombert, directeur adjoint de Saint-Jude.

M. Bellengier, directeur de l'Institution Saint-Jude, prit le premier la parole. Il exprima sa "Joie" et sa "Fierté" de participer à l'inauguration d'un tel bâtiment et rappela les raisons de la construction : "La salle des sports était demandée par les professeurs d'éducation physique depuis des dizaines d'années. Plusieurs projets avaient d'ailleurs déjà vu le jour, du temps de mes prédécesseurs. La création de cette salle constituait une impérieuse nécessité pour les 1.610 élèves scolarisés dans notre collège et notre lycée.

- Les classes qui constituent désormais une annexe de notre lycée étaient également devenues indispensables en raison de la très forte croissance des effectifs du lycée depuis quelques années. Qu'on en juge . dans les classes du second cycle, nous avions 275 élèves en 1968, il y a 20 ans ; nous en avions 300, 10 ans plus tard, en 1978 ; il y en a 820 aujourd'hui. Il est vrai que depuis 10 ans ont été créées de nouvelles filières - les baccalauréats G - ainsi qu'un B.T.S."

Il souligna toutefois le fait que cette réalisation n'exprimait aucun esprit de sectarisme ou de triomphalisme : "Cette construction n'a pas pour but de concurrencer d'autres établissements scolaires - je pense en particulier à ceux de l'enseignement public, que nous respectons et avec lesquels nous entretenons de bonnes relations.

Elle manifeste de notre part une double volonté :
- la volonté d'abord d'offrir aux familles d'Armentières et de la région le choix du type d'éducation qui correspond à leurs convictions ;
- la volonté enfin de nous insérer dans le cadre des objectifs fixés par le Ministère de l'Education nationale et le Conseil régional : permettre à 80% des jeunes d'atteindre le niveau baccalauréat en l'an 2000."

M. Jean-Louis Marchal, Président du Conseil de gestion, relata principalement les étapes de la construction :
- l'achat du terrain, d'un coût total de 800.000 F, la moitié de l'acquisition ayant été financée par des dons ;
- la construction proprement dite, pour un peu plus de 8 millions de francs.

Il remercia aussi tous les acteurs de cette réalisation : les architectes, le Conseil de Gestion, le personnel de l'Institution Saint-Jude et M. Joseph Dufour qui avait assuré la décoration florale du bâtiment pour l'inauguration.

Il annonça le lancement imminent d'une souscription sous forme d'obligations associatives, au taux de 5,5 %, par parts de 2.000 F, pour un montant total de 4 millions de F.

Enfin, avec émotion, il informa l'assistance que la nouvelle salle de sports allait désormais s'appeler "Salle Louis-Béghin" en hommage à M. le Chanoine Béghin, ancien supérieur de Saint-Jude, grand bâtisseur et bienfaiteur de l'Institution.

M. l'Abbé Delannoy, directeur diocésain de l'enseignement catholique, prit à son tour la parole. Il rappela l'évolution du lycée Saint-Jude depuis une dizaine d'années, la diversification des formations assurées afin de contribuer au développement économique du secteur Flandre-Lys. Et il remercia chaleureusement le père Cloupet, pour sa présence, ainsi que M. Bellengier et toute la communauté éducative de Saint-Jude pour leur dynamisme et leur foi en l'avenir.

Le père Cloupet, secrétaire général de l'Enseignement catholique avait la tâche ingrate de parler le dernier, face à une assistance qui avait déjà écouté debout 3 discours, aussi son propos fut-il empreint de beaucoup d'humour.

Il résuma en trois mots les orientations qu'il donnait à l'Institution Saint-Jude :
- "Je me souviens" - devise du Québec - car l'école doit transmettre aux jeunes un capital de culture ;
- "Je maintiendrai" - devise des Pays-Bas - car les éducateurs chrétiens doivent être des hommes et des femmes solides, convaincus, ayant quelque chose à dire;
- "Je construirai" : bâtir est nécessaire à l'enseignement catholique pour qu'il maintienne sa place dans la nation et réponde au défi du Pays : permettre à 80 % des jeunes d'ateindre le niveau baccalauréat en l'an 2000. Mais il s'agit aussi de "construire un royaume" selon le mot d'André Malraux, où l'enfant est accueilli comme il est, où nous nous efforçons d'en faire un adulte mûr et responsable, où nous lui permettons de développer chacun de ses dons.

Enfin après avoir exprimé sa satisfaction d'être présent en ce jour à l'Institution Saint-Jude, il invita l'enseignement catholique à témoigner de l'Espérance, du Souci de la justice et de la Fraternité.

Les discours une fois achevés, l'assistance put se restaurer grâce à un cocktail préparé par la Société de restauration Roger Dupont et servi par des membres de l'A.P.E.L. et des jeunes du B.T.S. Action Commerciale.

Un banquet devait clore cette journée : parents et anciens se restaurèrent dans une ambiance joyeuse, autour du Père Cloupet et des différentes personnalités qui avaient participé à l'inauguration. Le repas était servi par M. Malleville et des jeunes du B.T.S.

Mais est-il utile d'en dire davantage ? Chacun est parti le coeur empreint d'émotion, la tête remplie de souvenirs, avec l'espoir secret de pouvoir revivre encore semblable journée.

APEL : Soirée familiale (2009)

Soirées  Soirées
Date de l'événement : samedi, février 07, 2009  Heure de début: 20:00
Date de fin : dimanche, février 08, 2009  Heure de fin : 01:00

L'Association des Parents d'Elèves de l'Enseignement Libre du Collège et du Lycée de l'Institution Saint Jude d'Armentières vous convie à sa soirée familiale qui aura lieu... "

Le samedi 07 février 2009, à 20 heures
Au restaurant scolaire de l'Institution
Rue Denis Papin
Armentières

Cette soirée conviviale permettra aux enfants, aux parents d'élèves, à l'équipe enseignante et au personnel de l'Institution de faire plus ample connaissance.

Elle sera animée par le célèbre groupe "" Gégé et Hélène "".

Cette année, nous vous proposons de déguster :

Menu espagnol
Paëlla géante
Assiette 4 fromages
Gâteau basque 
avec sa crème anglaise
Café

Menu classique
Cuisse de poulet frites
Assiette 4 fromages
Gâteau basque 
avec sa crème anglaise
Café

Menu enfant
Saucisse frites
Glace

Nous comptons sur votre présence.

Pour le comité, le président,
Katty FARSY-BERGOGNE
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COUPON-REPONSE APPEL


M. ou Mme : ........................................................................................
Parents de  ....................................................................... de la classe ........................
(1)assistera - ne pourra assister - à la soirée familiale et réserve :
...... Menu espagnol au prix de 12 euros
...... Menu classique au prix de 12 euros
...... Menu enfant au prix de 6 euros

Veuillez joindre un chèque à l'ordre de l'A.P.E.L(2) de ....... euros correspondant au nombre de repas réservés.

Si vous le souhaitez, nous pouvons réserver votre table, indiquez nous seulement votre nom et le nombre de convives (attention, si vous êtes plusieurs familles, un seul bulletin doit être complété pour la réservation de la table) :
Famille : ..............................................................
Nombre de couverts : .........................................

Fait le : ................................   à ................................
Signature : ................................................................

Ce coupon est à remettre au bureau de la Vie scolaire au plus tard le 19 janvier 2009.

(1) : rayer la mention inutile 
(2) : Toute commande non accompagnée de son paiement ne sera pas acceptée.

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