Quesnoy-sur-Deûle: Violaine part un an en République dominicaine, «je veux être utile»

Violaine (à droite), ici avec son amie norvégienne, Astrid, part le 5 août en République dominicaine avec l’association AFS.

À 18 ans, Violaine Peugnet s’est portée volontaire auprès de l’association Vivre sans frontière (AFS), qui propose des programmes interculturels et internationaux. La jeune Quesnoysienne n’a pas froid aux yeux et va vivre un an en République dominicaine auprès d’enfants et de jeunes défavorisés.

Violaine Peugnet vient d’obtenir son bac ES au lycée Saint-Jude d’Armentières, avec la mention Bien. De quoi partir l’esprit tranquille et serein, le 5 août prochain, en République dominicaine. Direction La Romana, une ville située à environ une centaine de kilomètres de la capitale, Saint-Domingue, dans l’est du pays. La jeune fille n’a pas froid aux yeux et la tête plutôt bien sûr les épaules. « J’ai connu l’association AFS grâce à ma mère, qui était elle-même partie un an aux États-Unis. Puis nous avons accueilli pendant un an Astrid, une jeune norvégienne. C’est ce qui m’a vraiment décidé à partir moi-même », explique Violaine.

 « Une autre culture »

Au contact de la jeune norvégienne, la Quesnoysienne a découvert « un aperçu d’une autre culture. Et puis, pour moi qui ai deux frères, Astrid est devenue comme ma sœur. D’ailleurs, elle est à la maison en ce moment, en vacances », sourit-elle.

Violaine voulait partir, mais en étant « utile. En faisant autre chose que suivre des cours dans un pays étranger ». L’AFS lui a donc présenté les programmes de volontariat d’initiation et d’échange, « c’est très peu connu », avoue-t-elle.

Le but ? Partir six mois ou un an dans un pays en voie de développement et se mettre là-bas à la disposition d’une structure œuvrant dans le domaine éducatif et interculturel. Pour Violaine, ce sera la fondation MIR, qui offre à des enfants défavorisés un enseignement de bon niveau.

« Je vais aider pour les cours de français, d’anglais, le sport et les activités manuelles. C’est le bon moment pour moi de partir avant de me lancer dans mes études d’orthophoniste qui dureront ensuite cinq ans », explique Violaine. Et même pas le trac qui monte à l’approche du grand départ, début août. « Au début, j’avais un peu peur mas au fur et à mesure, tout le monde me rassure. Je sais que je vais vivre un choc culturel et que ça sera dur au début, mais je m’y prépare ». On vous avait dit, la tête sur les épaules…