Grâce à Véronique, vos interrupteurs feront (désormais) bonne impression

Quoi de plus laid qu’une prise ou un interrupteur ? Véronique Fournier, ancienne parent d'élèves investie dans l'Institution, mère de 3 anciens élèves de Saint-Jude et épouse d'un Ancien de Saint-Jude ;), veut rendre cet objet stylé, coloré ou même poétique, grâce à une impression personnalisable à l’infini. En un mot, votre interrupteur deviendra branché, oui, osons le jeu de mots.

Son débit de parole est à son image : vif, un peu speed même, car tout pour elle se vit à cent à l’heure. Véronique Fournier, une Armentiéroise, ancienne parent d'élèves investie dans l'Institution, mère de 3 anciens élèves de Saint-Jude et épouse d'un Ancien de Saint-Jude ;) , a lancé il y a quelques mois son site marchand pour vendre des interrupteurs personnalisés. La plupart des dessins sont ses propres créations. Mais elle peut aussi utiliser des photos, logos ou tout autre document transmis par ses clients en l’adaptant bien sûr au format de l’interrupteur.

Comment l’idée lui est-elle venue ? D’après un constat personnel d’abord. « Chez moi, j’adore tout ce qui est vintage, dit-elle, je suis une passionnée de déco et j’ai fait pas mal d’essais ». Des adhésifs pour commencer. Mais, concernant ce petit objet présent dans chacune de nos pièces qu’est l’interrupteur, elle voulait quelque chose de plus résistant. Elle a fait plusieurs essais, jusqu’à trouver, en partenariat avec une société wasquehalienne, la qualité d’impression qu’elle recherchait. Elle met un point d’honneur à travailler uniquement avec du matériel de qualité, des grandes marques, pas du bas de gamme.

Évidemment, la qualité et la créativité ont un prix, comptez 35 euros pour un interrupteur de sa gamme, 45 euros si vous souhaitez le faire imprimer à votre image. « Mais je peux évidemment faire des prix en fonction de la quantité », précise Véronique Fournier. Pour le moment, le démarrage est timide. « Un peu frustrant car, à chaque fois que je montre ce produit, les gens sont hyper emballés. Ils sont bluffés par le résultat, la précision de l’impression, le fait que ce soit lessivable et résistant dans le temps. »

Pour cette créative, c’est une nouvelle aventure. Car, ça n’est pas évident à deviner, elle était précédemment… fonctionnaire. Et elle a tout quitté pour créer son activité. « J’étais chargée de communication dans l’enseignement supérieur et j’ai démissionné pour créer il y a quatre ans mon agence de communication Com(me) you&me, et cette nouvelle activité, baptisée Juste une impression, l’an dernier. »

Quitter la fonction publique quand on a la sécurité de l’emploi, une maison, trois enfants… « C’est un peu fou, mais mon mari m’a soutenue. Je ne voulais pas avoir de regrets. Je me suis lancée. Et je n’avais pas le choix : il fallait que ça marche. » L’activité de communication lui a permis de travailler pour des sites internet aussi divers et variés qu’une coach en image, un élagueur, des stylistes… pour qui elle fait un peu de tout, « à la fois du positionnement stratégique, la partie graphique, le web design et les réseaux sociaux. J’ai l’habitude de dire que je suis une agence de pub à moi toute seule ! » Et assurément une sacrée boîte à idées.

www.juste-une-impression.com

Pour soutenir son projet sur Aviva

Aviva la Fabrique organise un concours national de projets dits « utiles et innovants ». Il s’agit d’aider à une levée de fonds, utile à Véronique Fournier pour booster son projet. Elle s’y est inscrite dans la catégorie du soutien à l’emploi, car elle privilégie « non seulement le fabriqué en France, mais aussi le fabriqué dans le Nord ». Elle travaille avec une société basée à Wasquehal, Format carré, pour l’impression. Elle privilégie le matériel français pour l’électricité. Aviva met pour le moment en ligne 1 053 projets. Deux cents seront retenus pour être défendus devant un jury. Le projet de Véronique Fournier a pour le moment recueilli 2 051 voix.
Pas mal pour espérer bénéficier d’un coup de pouce.

https://lafabrique-france.aviva.com/voting/projet/vue/418