Des traces indélébiles dans le coeur d'un enfant

Lundi 16 novembre 2009 midi. Dans une brasserie d'Armentières, une table avait été réservée par Jean-Marie Clayes et sa femme qui attendaient « Mlle Vérhée », l'institutrice de ses 10 ans (année scolaire 1947-1948) et cinq des treize élèves de la classe de 8e de Saint-Jude. Ils ne s'étaient pas revus depuis 62 ans ! 

Une fois installés, chacun s'est remémoré les cours, les professeurs, les conditions de vie à l'époque... Ils ont parlé à bâtons rompus de la mort, la mixité scolaire, l'emploi. Et chacun a (re)pris conscience de l'importance de la transmission du savoir, ces « maîtres » et ces « maîtresses » laissant une trace impérissable dans le coeur des enfants et dans leur devenir