Gonzague Havet confiant

Prochain rendez-vous au tribunal de commerce d’Arras le 26 avril. Le groupe espère obtenir le renouvellement de la période d’observation

Le chef d’entreprise de 46 ans, ancien élève de Saint-Jude, que tous les salariés appellent par son prénom, se revendique «  humain  ». Le redressement qui lui est tombé dessus il y a six mois est évidemment «  une période difficile à vivre humainement  ».

 

Mais, avec du recul, Gonzague Havet constate : «  C’est encore moi qui pilote l’entreprise et ça m’a ouvert les yeux. Ce redressement judiciaire est un moyen de protéger l’ensemble du groupe. Une bouée qui va nous permettre de revenir dans les eaux calmes.  » Cette période permet au dirigeant «  de poser les choses stratégiquement mais aussi d’accélérer les changements dans une entreprise où les investissement ont déjà été fait  ».

 

Bref, Gonzague Havet, même s’il ne peut pas prédire l’avenir, est confiant. De nouveaux contrats ont été trouvés et le chiffre d’affaires est en progression par rapport à 2016. Le groupe a embauché quatre salariés protégés via l’AFEJI et cherche encore un commercial sédentaire et un façonnier. «  Notre chance, c’est d’avoir beaucoup de clients et nous faisons les changements qu’il faut pour que ce redressement ne se solde pas par une liquidation.  »