Élèves de l'école de soins infimiers, Touria et Elsa défileront ce soir

Touria et Elsa sont en troisième et dernière année de l'école de soins infirmiers d'Armentières. Ce soir, elles défileront avec d'autres élèves pour rejoindre la grand-place à 20 h. C'est une première pour cette école. "« C'est la première fois qu'on représentera l'IFSI (l'école de soins infirmiers) d'Armentières » : Touria, 24 ans, est contente et fière de cela. Avec Elsa, 22 ans, elles ont suivi leur scolarité à Saint-Jude. Elsa est de Steenwerck Touria, née à Armentières, d'une famille d'origine marocaine. Elsa s'est dirigée aussitôt après le Bac vers cette école. Touria a tâté d'une première année de médecine, suivie d'une année de biologie avant de rejoindre l'IFSI. Ces trois années de scolarité en alternance leur ont permis de percevoir leurs préférences professionnelles.

Elsa et Touria, dans le jardin de leur école, située dans l'enceinte de l'EPSM.


Pour Touria, les urgences et la réanimation, « des services qui bougent » pour Elsa, le bloc opératoire, la chirurgie. Si elles obtiennent leur diplôme d'État en novembre (et elles ont de bonnes chances), elles se retrouveront à notre chevet à l'hôpital ou ailleurs sans tarder.

Touria ira exercer son métier en Italie où elle suit son mari dès la rentrée.

Touria, qui a toujours vécu à Armentières, s'est impliquée dans l'association d'intégration des étrangers (Association culture et intégration d'Armentières et des environs) pour aider les enfants en difficulté scolaire elle y donnait des cours de maths. Elle a étudié la flûte traversière à l'école de musique et entraîné des gymnastes à la Jeune Garde pendant trois ans. Elsa donne son sang depuis son entrée à l'école d'infirmières, « parce que c'est à l'EPSM ».

L'école, logée auparavant rue Bayart dans une maison de maître, s'est installée dans un pavillon désaffecté de l'EPSM en 2000. « Plus pratique pour se garer qu'en centre-ville », notent les jeunes femmes. Le nombre d'élèves a doublé atteignant un quota de 92 élèves. La promotion 2010 est nombreuse (89 élèves dont 7 garçons).

« Quand vous faites une soirée vous pourriez avertir les autres étudiants d'Armentières », glisse Dorothée Chauvin, la directrice, qui regrette que les étudiants restent un peu cloisonnés chacun dans leur lycée ou école. On sait qu'Armentières est une cité scolaire avec trois gros lycées on sait moins qu'elle dispose de formations après le bac, en BTS, en licence professionnelle et à cette école de soins infirmiers, riche de deux associations d'étudiants, « Effervescence » et « Où t'as garé le chameau ? ».

Ce soir elles rejoindront le complexe sportif, revêtues de la tunique infirmière, et ont même préparé une banderole pour se faire connaître.
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