Deux Armentiéroises au stage d’hiver de l’équipe de France

 Les deux rameuses, entraînée par Jérémy Depoorter, ont déjà gagné quatre médailles en bateau long, en France.

Violaine Aernoudts n’est pas seule, cette semaine, au stage d’hiver d’aviron de l’équipe de France. Audrey Feutrie, sa coéquipière armentiéroise et amie, a rejoint elle aussi les rangs de la sélection nationale.

Ce n’est plus un secret, Léo-Lagrange détient en son club d’aviron une étoile montante de la discipline. Les couleurs de l’Armentiérois, c’est Violaine Aernoudts, 17 ans, qui les porte depuis deux ans, en sélection d’équipe de France, au championnat d’Europe (l’an dernier, à Trakai, en Lituanie, où elle est arrivée sixième) et du monde (à Rotterdam, où elle a fini huitième).

Pensionnaire du Pôle espoir en partenariat avec l’institution Saint-Jude, à Armentières, la jeune rameuse a, une nouvelle fois, été sélectionnée pour faire ses preuves au stage d’hiver de l’équipe de France, qui s’achève vendredi à Soustons, dans les Landes. «  La Fédération française d’aviron organise plusieurs stages de novembre à avril pour faire sa sélection pour l’équipe de France. Tous les ans, tout est remis à zéro, il faut réussir à sortir du lot. Il n’y a jamais rien d’acquis, surtout à nos âges, où tout peut changer d’une année à l’autre. Il faut montrer ce qu’on a dans le ventre.  »

« C’est un nouvel enjeu d’être toutes les deux qualifiées, individuellement ou ensemble. »

La nouveauté, cette année, c’est que Violaine Aernoudts n’est pas la seule Armentiéroise du stage. Audrey Feutrie, sa coéquipière et amie, a également été sélectionnée. «  Audrey a beaucoup progressé ces derniers mois, elle a acquis un très bon niveau. C’est une chance pour nous d’être ensemble, sur la vingtaine de stagiaires. C’est un nouvel enjeu d’être toutes les deux qualifiées, individuellement ou ensemble.  »

Même pas peur

Un défi en plus ? Même pas peur. Au régime du Pôle espoir, les deux rameuses sont surentraînées toutes les semaines de l’année. «  On a sept entraînements par semaine. On sort de cours, on va en salle s’entraîner, et le week-end, on est sur l’eau.  »

Pas l’ombre d’une inquiétude ne se lisait sur le visage de Violaine Aernoudts, la veille de son départ dans les Landes. Pas d’appréhension, donc, et même un poil de fierté face à ce double projet pour le club Léo-Lagrange. «  Nous avons un super entraîneur à Armentières, Jérémy Depoorter. Nous lui devons beaucoup de choses, c’est grâce à lui qu’on a pu arriver là.  »

Pourtant, les moyens du club qui voit loin sont limités. Un souci auquel l’entraîneur armentiérois compte remédier en 2017. À suivre.