Violaine Aernoudts, une Chapelloise qui vogue vers le succès

Vice-championne de France 2015 d’aviron, Violaine Aernoudts a participé cette année aux championnats d’Europe en Allemagne (elle a terminé 6e) et aux championnats du monde, où elle s’est classée 8e. À seulement 17 ans, la Chapelloise fait partie des rameuses les plus prometteuses de France. Mais pas de quoi faire tourner la tête d’une jeune bien dans sa tête.

L’aviron, Violaine Aernoudts l’a découvert un peu par hasard. C’était à son entrée en 6e à Saint-Jude : « Dans le cadre scolaire, le collège proposait une option de découverte de l’aviron qui se déroulait une fois par semaine en partenariat avec le club d’aviron d’Armentières. Je m’y suis inscrite un peu par hasard, puis j’y ai pris goût et je n’ai plus quitté ce club. » Un club familial et bien structuré où elle s’épanouit depuis sept ans.

Aujourd’hui, son quotidien se partage entre ses études et les entraînements, sept par semaine, entre musculation et rame. Elle s’astreint à une hygiène de vie draconienne et bénéficie d’un suivi médical poussé lié à son statut de sportive.

Son entraîneur, Jérémy Depoorter, qui la dirige depuis le début, ne tarit pas d’éloges : «  Violaine est une fierté pour le club d’aviron d’Armentières. Elle s’entraîne constamment avec enthousiasme, sérieux et rigueur, avec une volonté farouche de toujours s’améliorer. Elle franchit les paliers en restant la même. Elle a tout pour aller loin et faire une belle carrière. »

Aller loin, mais jusqu’où ? La jeune fille n’élude pas la question : «  Je me donne les moyens de continuer à progresser et à m’inscrire dans la durée en équipe de France. En aviron, l’apogée d’une carrière, c’est de participer aux Jeux olympiques et je continue à travailler pour y arriver un jour. »

En terminale économique et sociale au lycée Saint-Jude à Armentières, Violaine Aernoudts passera son bac en fin d’année scolaire. C’est une sportive émérite, mais c’est aussi une jeune femme consciente des réalités du monde et de l’importance des études. L’avenir, elle le voit «  éventuellement dans une école de commerce  ». Et toujours sur un bateau d’aviron, évidemment.