Des travaux à tous les étages et un projet de fusion

À partir de septembre 2012, Saint-Jude pourra accueillir les enfants et les adolescents depuis la maternelle jusqu'à la licence professionnelle.
À la demande de la direction diocésaine, en effet, l'école Saint-Édouard - Saint-Bernard pourrait rejoindre la grande maison de la rue Lamartine. Ce processus de fusion intervient dans une période où Saint-Jude est en pleine métamorphose. Le point avec Nicolas Carlier, le directeur... "Fusions.
Ce n'est pas pour tout de suite. Mais les discussions sont en cours et devraient donner lieu à une fusion de l'école maternelle et primaire Saint-Édouard - Saint-Bernard (rue Denis-Papin, où sont accueillis les enfants depuis la petite section de maternelle jusqu'au CE1) et l'école Saint-Nicolas (rue Butin, scolarisant les enfants depuis le CE2 jusqu'au CM2), cette dernière faisant déjà partie de Saint-Jude. « Cela nous ramènera à la situation d'avant les années quatre-vingt, rappelle Nicolas Carlier, puisqu'à l'époque, cette école était déjà gérée par l'OGEC de Saint-Jude (OGEC : organisme de gestion des établissements de l'enseignement catholique). »

Cela aura plusieurs conséquences : Saint-Jude passera de 1 700 élèves à 1 950, normalement à la rentrée de septembre 2012 l'institution proposera une scolarisation des enfants depuis l'âge de 2 ans jusqu'à la licence professionnelle il est vraisemblable que les classes de primaires et de maternelles soient regroupées (sans doute à Saint-Édouard - Saint-Bernard). « Ce regroupement est voulu par la direction diocésaine », explique M. Carlier. On sait que le même processus est en cours avec les écoles Saint-Roch et Sainte-Thérèse qui devraient, elles, se rapprocher du collège Saint-Charles. Pour rappel, l'école Saint-Louis, rue du Kemmel, a, elle, été fermée définitivement.

Ce qui se voit.
Depuis avril, les passants de la rue Denis-Papin ont remarqué que le mur d'enceinte de la cour du lycée avait été démoli. Pour la mi-juillet, les travaux devraient être terminés. En plus d'une cour toute neuve agrémentée d'îlots de verdure, les lycéens auront aussi à leur disposition un kiosque à vélos. De l'extérieur, la physionomie globale de l'entrée du lycée ressemblera à celle du collège : « On veut que l'établissement soit ouvert sur la cité » explique Nicolas Carlier.

Plus de mur d'enceinte, donc, mais une grille et un portique d'entrée. Ces travaux font partie d'un vaste plan de rénovation engagé par M. Andrieux, l'ancien directeur, et repris par M. Carlier depuis 2007. Pêle-mêle pour ne parler que des travaux les plus récents et de ceux qui devraient être mis en chantier bientôt : toutes les huisseries ont été refaites, les façades de la rue Lamartine aussi les sanitaires des élèves ont été reconstruits un foyer du lycéen, décoré par les élèves eux-mêmes, a été aménagé, avec un « pasta bar » la pastorale a désormais un toit, la « Maison des pèlerins » la salle Gombert a été réhabilitée.

Ce qui se voit moins.
Saint-Jude
appartient au réseau européen de lycées « Euro-projet » depuis deux ans. « Nous sommes ainsi jumelés avec 22 lycées européens l'an prochain il y aura des échanges avec l'Autriche, l'Italie, le Danemark, l'Irlande et plusieurs autres pays. » Ce réseau permet à des élèves de cultures différentes de travailler sur des thèmes précis ayant trait, par exemple, à l'histoire, à la géographie, aux arts ou aux sciences. Ceci via Internet mais aussi par des échanges ou la participation à des conférences.

Pour tous les élèves de CM2, de postes équipés d'ordinateurs


Au chapitre « ce qui se voit moins », on peut ajouter aussi l'équipement de presque toutes les classes de l'établissement en outils informatiques permettant des vidéo-projections l'installation, pour tous les élèves de CM2, de postes équipés d'ordinateurs (cf.photo) ou encore le remplacement de toutes les chaudières. Au plan pédagogique, Grégory Stéculorum, directeur-adjoint, se réjouit de pouvoir continuer l'expérience entamée l'an dernier : avec la même dotation horaire d'enseignants, et en jouant sur les classes dédoublées, il a réussi à ce que toutes les classes de seconde soient à 24 élèves. « 10 classes de 24 plutôt que 7 classes à 35 » précise-t-il. Un ingénieux tour de passe-passe que d'autres établissements voudraient bien tester à leur tour."