Avec 21,24 de moyenne, Antoine Bordino meilleur bachelier de France métropolitaine !

Quelques heures après les résultats, les sollicitations, notamment médiatiques, n’ont pas manqué pour Antoine Bordino

«  J’ai fait fort !  » Antoine Bordino, 17 ans, meilleur bachelier de France métropolitaine 2017, deuxième au niveau national, n’en revient toujours pas. Et pourtant, pas de surprise du côté de sa maman, de ses enseignants ou de son proviseur à Saint-Jude qui viennent le féliciter. Le lycéen en série scientifique achève son parcours scolaire de premier de classe et transforme l’essai de deux bacs blancs plus que prometteurs : 20,10 au premier, 20,80 au second. Antoine espérait récidiver. Mission réussie. En bonus, il améliore son record.

Et quel record : 19 en philo et à l’écrit de français, 20 à l’oral, en histoire-géo, maths, physique-chimie, SVT, LV1 anglais, LV2 allemand et lors des travaux personnels encadrés. Le candidat affole les compteurs. Et ça continue avec les options latin et euro anglais où il a obtenu, encore une fois, le maximum.

Son point faible : le sport où le candidat obtient tout de même 16. «  Je vais tout de suite aller parler au professeur de sport  », sourit le proviseur, Vincent Delerue.

Le secret du lauréat phénomène : «  S’entraîner beaucoup afin que le jour J l’examen soit juste un exercice comme un autre.  » C’est donc décontracté qu’il est arrivé à chaque convocation pour survoler les épreuves. Un état d’esprit qu’il affichait hier matin encore en pénétrant dans l’enceinte du lycée. Un flegme qu’il a perdu provisoirement jusqu’à ce qu’il prenne connaissance de ses notes : il voulait tant dépasser la barre des 20/20 !

Ce succès stratosphérique a eu un retentissement qu’Antoine a encore du mal à mesurer. «  Je sais que j’ai réussi mais je ne réalisais pas. Le fait que le rectorat m’appelle et plusieurs journalistes, j’ai cru que j’avais fait une bêtise…  », lance-t-il, gêné.

Désormais, il va pouvoir profiter de deux mois de vacances et non quatre comme l’annonce son tee-shirt. À la rentrée, ce passionné d’aérospatiale et de Thomas Pesquet rejoindra la « prépa Ginette » (scientifique) au lycée privé Sainte-Geneviève de Versailles. Un nouveau challenge s’ouvrira à lui : devenir astronaute. Son frère cadet, lui, entrera en terminale S pour tenter de faire mieux que l’aîné même si celui-ci le sait : «  J’ai mis la barre haut !  ».