Un collège devenu mixte pendant la seconde guerre mondiale

« Avant la guerre, il y avait le collège municipal, Saint-Jude et le collège des filles à Armentières. Pendant, celui des filles était entièrement occupé par les Allemands. Le mien l’était à moitié, se souvient René Knockaert. Notre établissement est devenu mixte. Tout le monde, filles comprises, était dans cette moitié. Ma classe était mixte, j’étais en section philo. Des couples se sont formés et se sont même mariés après. La récréation se faisait par roulement car les classes étaient de minimum 40 élèves. »

René Knockaert a eu le sentiment que « la scolarité n’a pas changé par rapport à ce qu’elle était avant la guerre ». Il avait cours « normalement », il ne chantait pas « Maréchal, nous voilà » car, il l’a su plus tard, certains de ses profs étaient des résistants. Mais il y avait tout de même « un manque de professeurs car des hommes avaient été faits prisonniers ».