En classe de 7e à Saint-Jude, en 1946-1947, avec Jacqueline Véré

Jean-Marie Claeys a la nostalgie d'une époque, de celle où la très jeune « Mlle Véré » lui faisait classe. "

Jean-Marie Claeys est le premier petit garçon debout, tout à droite. Il souhaite avoir des nouvelles de Jacqueline Véré, son institutrice quand il avait dix ans.

«  J'avais dix ans, je me souviens. C'était la classe de 7e, la rentrée de 1946-1947 », sourit Jean-Marie Claeys. À l'époque, il habitait la rue de l'Octroi à Armentières. Il a essayé de reprendre contact avec ses petits copains de classe d'alors et en a retrouvé quelques-uns. De l'institutrice, nulle trace. Il sait simplement qu'«  elle devait avoir tout juste 18 ans ». 

Debout, de gauche à droite :
Patrice Honnart, «  qui habite La Chapelle » Jean-Pierre Cau Jean-Marie Loridan Jean-Marie Carette («  Je l'ai retrouvé, il réside à Bondues ») le cinquième, il ne se souviens plus de son nom puis Gérard Sion, «  qui est à Wavrin » et Jean-Marie Claeys («  J'étais petit mais pas le plus petit de la classe ! »). Assis, de gauche à droite : Tourlouse Delattre Jacques Vienne, «  décédé accidentellement » Jacqueline Véré Jean Charles François Braure, «  décédé » Gérard Salomé.

Souvenirs

«  Quand j'ai revu Jean-Marie Loridan, il m'a raconté qu'il était pensionnaire à Saint-Jude et qu'il mangeait des pommes de terre au petit déjeuner quand il n'y avait pas de pain ! » Et Jean-Marie Claeys de raconter qu'il était, lui, demi-pensionnaire. «  Je me souviens qu'on avait des nouilles au sucre comme dessert et qu'on aimait tous ça ! » Et de Mlle Véré, il garde un très bon souvenir. Au point qu'aujourd'hui encore, sa femme lui demande s'il n'était pas amoureux. «  Elle nous faisait faire des opérations de 6 chiffres multipliés par 4 chiffres. Comme j'avais fini avant les autres, comme Gérard Sion, elle nous demandait d'aider un autre élève. Moi, c'était Gilbert Salomé. Gérard aidait Jean-Marie Carette. C'était une bonne tactique ! » À 16 ans, Jean-Marie Claeys est entré dans la société de confection de draps de lit de son papa (Ets André Clayes, place Chanzy à Armentières), qu'il a ensuite reprise. «  J'ai eu 40 ouvrières, dit-il et j'ai arrêté de travailler en 1997 . » 

Pour prendre contact avec J.-M. Claeys : 218, avenue Marc-Sangnier 59280 Armentières.

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